Il était près de 23 heures, Mina poussa la lourde grille en fer forgé qui marquait l'entrée du cimetière. Si elle venait à cette heure tardive, c'était simplement pour être sûre de se retrouver seule, ou du moins pour limiter au maximum les chances de rencontrer quelqu'un car elle venait là pour une raison particulière et compréhensible. Mina venait se recueillir sur la tombe de sa mère suicidée quelques temps auparavant, la laissant seule.
Mina s'avança vers la tombe de sa mère décédée et s'agenouilla après avoir réuni devant elle les pans de sa robe et de sa cape d'entre-saison, car il fesait tout de même frais en cette nuit de fin d'été.
Elle inclina doucement la tête vers l'avant, ses fins cheveux noirs retombant sur les côtés de son visage fin à la lueur lunaire. Elle fixait d'un air triste le nom de sa mère inscrit sur la pierre tombale :
Les larmes ecaladèrent lentement les paupières maquillés de Mina pour finalement faire le grand saut et dévaller lentement ses joues pâles. Elles descendaient jusqu'aux coins de ses lèvres fines puis parfois jusque sur son menton avant de tomber et de s'écraser sur la robe de la jeune fille. Bizarrement, Mina n'avait qu'une conscience secondaire des larmes qui débordaient de ses yeux clairs, et son regard restait fixé sur la dernière demeure de sa mère.
Mina s'avança vers la tombe de sa mère décédée et s'agenouilla après avoir réuni devant elle les pans de sa robe et de sa cape d'entre-saison, car il fesait tout de même frais en cette nuit de fin d'été.
Elle inclina doucement la tête vers l'avant, ses fins cheveux noirs retombant sur les côtés de son visage fin à la lueur lunaire. Elle fixait d'un air triste le nom de sa mère inscrit sur la pierre tombale :
Annabelle Eldenski
1965-2006
1965-2006
Les larmes ecaladèrent lentement les paupières maquillés de Mina pour finalement faire le grand saut et dévaller lentement ses joues pâles. Elles descendaient jusqu'aux coins de ses lèvres fines puis parfois jusque sur son menton avant de tomber et de s'écraser sur la robe de la jeune fille. Bizarrement, Mina n'avait qu'une conscience secondaire des larmes qui débordaient de ses yeux clairs, et son regard restait fixé sur la dernière demeure de sa mère.